Ce livre, véritable encyclopédie sur les Amphibiens Urodèles, décrit en détail toutes les espèces et sous-espèces composant le groupe des Tritons et Salamandres. Cette édition a pour but d'actualiser la précédente version datant de 2007 et de présenter une étude détaillée des que lque 850 espèces et sous-espèces d'Urodèles, issue d'un très important travail bibliographique et des nombreuses observations personnelles de l'auteur tant sur le terrain qu'en captivité.
De très précieuses notes d'élevage parsèment cet ouvrage, l'auteur ayant d'une part élevé personnellement plus d'un quart des espèces présentes sur la surface du globe, dont la quasi-totalité des formes tempérées, et plus d'une vingtaine d'espèces tropicales du Nouveau Monde, et d'autre part bénéficié des acquis précieux d'un petit nombre d'éleveurs amateurs regroupés au sein du France Urodèle groupe (Fug).
Un ouvrage qui s'adresse aussi bien aux scientifiques qu'aux amateurs désirant mieux connaître la taxonomie, la biologie et l'écologie des Urodèles ainsi que les moyens à mettre en œuvre pour les élever.
Un mystère pour les zoologistes: la morphologie de la salamandre est fondamentalement stable depuis le jurassique supérieur. Les 500 fossiles récemment
découverts en Chine, préservés dans la lave, sont en effet très proches de leurs descendants locaux. Même si 150 millions d'années les séparent.
Appartenant aux vertébrés, la salamandre est un amphibien (du grec "double vie"). Pendant la phase larvaire, elle reste dans l'eau puis regagne la terre une
fois adulte. François
Ier la croyait capable de résister au feu. En réalité, elle n'aime que l'humidité. L'espèce la plus répandue en Europe est la salamandre tachetée. Sa longueur: entre 20 et 30
centimètres. Mais, comme le rappelle Jean Raffaëlli, "il existe encore en Asie des géantes, véritables fossiles vivants, pouvant atteindre 1,50 mètre". Contemporaine des dinosaures, la salamandre
a une longévité exceptionnelle. Un étrange pouvoir de régénération lui permet de retrouver un membre perdu, la queue, une partie de la tête ou même un oeil. Elle a peu de prédateurs. Se sentant
agressée, elle est capable de sécréter un liquide blanc venimeux. Et pourtant l'espèce est aujourd'hui menacée. Etres fragiles, les amphibiens, ou batraciens, sont les premières victimes des
changements climatiques. Délaissant leur rôle de baromètre météorologique, ils disparaissent. Peut-être un dernier signal d'alarme.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/informations/eternelle-salamandre_642096.html#5dEwqTjtw8CbPBFi.99
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